ChatGPT, allié ou ennemi des médecins ? L'outil fascine, de plus en plus de patients l'adoptent, la communauté médicale s'inquiète. Au-delà de la prouesse technologique et du rendu quasi humain, ce modèle de langage est totalement déconnecté du réel.
Metaverse, e-santé, etc. L'avancée galopante des technologies numériques n'a de sens que si tous les médecins s'y forment... et vite.
Difficile d'échapper à ChatGPT, un "Large Language Model" capable de générer du texte. Simple mémorisation ou début de raisonnement ? Confrontés à des QCM de médecine, les LLM montrent d'évidentes limites.
L'intelligence artificielle est encore très discrète sur les bancs des facultés. Pourtant, l'adaptive learning pourrait être un outil précieux pour les étudiants.
La médecine digitale au secours de la planète ? Les technologies numériques pourraient permettre d'alléger l'empreinte environnementale du secteur de la santé. Reste à définir une méthode pour évaluer les bénéfices réels.
L'hôpital public souffre. Son informatisation n'a pas permis d'augmenter le temps passé auprès des patients. L'intelligence artificielle est-elle une seconde chance ?
Catherine est atteinte d'une maladie chronique. Du diagnostic au soutien psychologique, de l'éducation thérapeutique à la prise du traitement, son parcours de soin est jalonné d’interventions numériques et d’intelligences artificielles.
La triade chirurgien-robot-intelligence artificielle émerge doucement. Gain de temps, sécurité accrue... Les atouts semblent indéniables. Reste à définir le rôle de l'un et des autres.
Les intelligences artificielles nous ouvrent des perspectives exaltantes. Certains prédisent l'avènement de la «singularité», ce moment où elles deviendraient plus fortes que l’intelligence humaine. Pour autant, il est urgent de garder la tête froide : les IA ont leurs propres impasses. Elles restent monotâches, dépendantes et victimes de leurs biais.
À qui la faute ? L'intelligence artificielle s'émancipe peu à peu du médecin. Si en Europe elle se contente encore de l'assister, ailleurs elle devient autonome. Qu'en sera-t-il de la responsabilité juridique en cas d'erreur, par exemple, de diagnostic ? Doit-on attendre d'une IA qu'elle soit infaillible ?
L'attente aux Urgences... Inexorable stigmate d'un univers hospitalier qui fonctionnerait mal ? Loin des controverses, comment l'intelligence artificielle peut-elle répartir les patients entre les hôpitaux (voire prédire les flux), optimiser l'examen clinique et la réalisation des examens complémentaires ?
Un marathon entrecoupé de sprints. Pour nombre de médecins, une journée de consultation est une course contre la montre, où le planning soigneusement calibré s'affole dès qu'arrivent les patients non programmés et les ordonnances à renouveler longues comme trois bras. Et si l'IA nous permettait de gagner un peu de temps ?
Équilibrer la glycémie : un impératif très contraignant pour les personnes diabétiques, un casse-tête pour les médecins. Les pompes à insuline reliées à des capteurs sont une belle avancée, mais nécessitent encore des interventions humaines. Les algorithmes pourront-ils libérer les patients, en ajustant les doses d'insuline de manière totalement autonome ?
Marathon : 42,195 km. Hackathon : 50 heures de travail collaboratif – et quelques milliers de lignes de code – pour qu'une idée prenne forme. Un hackathon, c'est une histoire de «pitch» et de caféine, c'est la rencontre de plusieurs univers professionnels, c'est une clé de l'innovation en santé.
Des vêtements connectés aux applications de détection des rechutes, des études sur le génome aux progrès de l'imagerie... Les intelligences artificielles investissent tous les champs de l'oncologie. La clef, c'est la capacité de collecter et traiter le big data. Les géants du web sont une fois de plus des acteurs indispensables.
Décrypter le génome, prévenir les maladies, personnaliser les traitements, impliquer les patients... Les 4P de cette médecine émergente - prédictive, préventive, personnalisée et participative - n'auront de sens que si elle reste pertinente et parvient à s'intégrer dans un parcours de soin.
USA versus Chine : la match a commencé pour savoir qui dominera les nouvelles technologies de santé. Où plutôt quelle firme, car les GAFAMI américaines et BATX chinoises rivalisent d'ingéniosité pour amasser des données et développer leurs intelligences artificielles. L'Europe ? Si loin derrière...
Les objets connectés interagissent avec le monde physique via des capteurs. Ils génèrent des données précieuses pour alimenter les intelligences artificielles. Cet «Internet des objets» envahit le champs de la santé. Il facilite l’auto-mesure chez les patients et s’invite dans la pratique quotidienne des médecins. Ce flux de données de santé rendra d’autant plus nécessaire leur traitement par des IA.
L'intelligence artificielle détrône déjà le praticien dans certains domaines très spécifiques. Elle devrait devenir une auxiliaire précieuse. La question n'est pas tant de savoir si elle remplacera l'humain, mais plutôt quelle place lui cèdera l'humain.
En trois jours l'intelligence artificielle apprit à battre le meilleur joueur de Go. Fin de partie pour notre cerveau biologique ? Non car cette IA reste «faible». Mais au fait, l'intelligence artificielle, c'est quoi ? Explication du Dr Galland, avec des chatons, des transistors et des mégaflops.