Pour ce faire, 1303 nourrissons âgés de 3 mois et issus de la population générale ont été regroupés en fonction du titre hydrométrique (concentration de carbonate de calcium CaCO3 mg/L et de chlorine (Cl2 mg/L) de l’eau fournie localement. Lors de leur recrutement, les enfants ont été examinés afin de détecter les cas de dermatite atopique. De plus, le gêne de leur filaggrine a lui aussi été contrôlé, afin de constater toute mutation et la perte d’eau transépidermique (TEWL) fut mesurée sur les avant-bras non affectés.
Les tests et mesures effectués ont permis d’établir une augmentation de 87% du risque de développer une dermatite atopique à trois mois de vie dans les zones où le taux de concentration de carbonate de calcium de l’eau était élevé. Aucune corrélation entre le taux de chlorine et la maladie n’a pu être établie.
Une étude concernant l’effet de l’utilisation d’un adoucisseur d’eau au moment de la naissance sur ce risque est prévue.
Texte : esanum / pg
Photo : Oleg Kozlov / Shutterstock