Les autoroutes demeurent toutefois les voies de transport routier les plus sûres, avec seulement 4% des accidents mortels enregistrés en France en 2014. Au total, 142 personnes ont trouvé la mort dans 123 accidents l’année dernière, soit 16% de moins qu’en 2013. Depuis 2000, le nombre de tués sur autoroutes a été divisé par plus de deux (-54%).
La somnolence au volant reste le danger majeur, notamment au petit matin (05H00-08H00) et dans l’après-midi (14H00-17H00), deux tranches horaires où se concentrent la moitié (49%) des accidents liés à ce phénomène. Les jeunes sont particulièrement touchés: lors de ces accidents, 52% des conducteurs ont moins de 35 ans.
D’une manière plus large, la baisse de l’attention a été à l’origine de 41% des accidents mortels, malgré une baisse régulière d’environ 5% par an depuis 2010.
Grâce notamment à l’instauration des radars automatiques au début des années 2000, la vitesse excessive est en net recul: elle était à l’origine de 16% des accidents mortels entre 2010 et 2014. En 2014, elle n’était mise en cause que dans 14,6% des cas, contre 31% en 1999.
La drogue, l’alcool ou les médicaments ont, eux, provoqué un accident mortel sur cinq (20%) ces cinq dernières années.
Les accidents mortels sur autoroutes impliquent très majoritairement des véhicules légers (70%), qui constituent 86% du trafic. Les véhicules lourds sont présents dans 25% d’entre eux et les deux roues motorisés dans 5%.
Les mois d’avril et septembre sont les plus meurtriers: entre 2010 et 2014, 10,3% des accidents mortels ont eu lieu durant chacun de ses deux mois, qui ne représentent que 8,3% du trafic chacun.
Le samedi est le jour le plus dangereux en raison notamment d’excès (alcool, drogue…) plus fréquents et d’un taux d’occupation des véhicules plus important (1,47 personnes par véhicule en semaine, 1,98 le week-end).
Si la majorité des accidents ont lieu de jour (54%), le risque est quatre fois plus élevé la nuit, où se produisent 46% des accidents pour seulement 10% du trafic autoroutier.
Sources : AFP