Dès aujourd’hui, les grands médias, bénévoles, associations et autres actions locales démarreront un programme d’information mais également d’appel aux dons afin de permettre la poursuite des recherches scientifiques visant à trouver un moyen de soigner cette terrible maladie.
L’an passé, 5 millions d’euros avaient pu être récoltés grâce à Sidaction et les organisateurs espèrent en l’espace de trois jours pouvoir annoncer un chiffre encore plus conséquent.
Les dernières enquêtes révèlent en effet une forme de banalisation de la lutte contre le sida et une utilisation du préservatif chez les jeunes encore trop peu fréquente.
Au début du mois de mars, l’institut de sondage, Ifop, a réalisé une étude auprès de 993 jeunes âgés entre 15 et 24 ans.
Les réponses de ces derniers montrent que les informations sur le sida ont bien été intégrées par cette génération mais qu’ils ne font pas pour autant de l’usage du préservatif un réflexe. L’analyse de cette étude s’est surtout intéressée à la tranche de personnes ayant déclaré avoir eu des rapports sexuels au cours des 12 derniers mois et à ceux n’ayant pas de relations régulières réprésentant 5 % du groupe interrogé.
Parmi ces personnes, 53 % ont répondu ne pas avoir utilisé de préservatif lors de leur dernier rapport alors que le partenaire n’était pas une personne « fiable » à 100 %.
Pour tous ceux ayant répondu avoir eu un rapport sexuel ces douze derniers mois, avec un partenaire régulier ou irrégulier, ils seraient 42 % à l’avoir fait sans l’usage d’un préservatif et 48 % d’entre eux n’auraient jamais fait de test de dépistage du VIH.
Mais sur les 933 personnes, seulement 15 % pensent encore que la transmission du sida peut se faire avec un simple baiser et 13 % en s’asseyant sur la cuvette de toilettes publiques.
Même si ces préjugés ne devraient à l’heure actuelle plus exister, cela démontre tout de même que les jeunes sont relativement bien informés sur les risques mais qu’ils ne les prennent peut être pas assez au sérieux.
Source et photo : AFP