L’épigénitique, est défini par le scientifique comme « la modulation de l’expression des gênes par le comportement », avec l’épigénitique, nous devenons, selon ses mots, les « chefs d’orchestre » de notre propre corps.
L’épigénétique représente par conséquent une piste vers la médecine du futur, car aujourd’hui, l’homme sait qu’il peut faire quelque chose non seulement pour lui mais aussi pour sa descendance. Il semblerait en effet que les marqueurs épigénitiques se transmettent aux générations future. En ayant conscience de cette réalité l’homme est donc en mesure de modifier le patrimoine génétique, qu’il transmet à sa descendance.
Il s’agit là d’une évolution, qui laisse apparaître un nouveau modèle médical, un modèle où la médecine passe d’un système purement curatif à un système préventif. L’épigénétique permet de « reprogrammer » le corps, en agissant en fonction des antécédents du patients.
Le statut du patient est lui aussi en évolution, il est dit « augmenté » (de l’anglais empowered), car il est de plus en plus éclairé. En effet, à l’heure actuellement le patient dispose de nombreux éléments, qui résultent de l’interaction de différents paramètres et sa relation au praticien s’en veut elle aussi modifiée. Leur interaction est augmentée. Par ailleurs, les médecins, par leurs conseils de vie, permettent la mise en place d’une médecine de plus en plus personnalisée.
Il est déjà connu que les facteurs externes que sont le tabac et l’alcool influent sur l’épigénétique et provoquent l’hyper- ou l’hypométylation de certains gênes, mais des recherches sur les toxiques et les facteurs environnementaux permettront de constater les effets positifs et/ou négatifs sur l’épigénétique, ce qui modifiera profondément la médecine du futur.
Texte : esanum/pg