Le groupe a expliqué dans un communiqué que ce traitement expérimental appartenait à une nouvelle classe de médicaments. Ces derniers ont pour effet de ralentir la progression de la maladie en inhibant deux protéines qui, lorsqu’elles sont sur-activées, permettent aux cellules cancéreuses de croître et se diviser trop rapidement. L’agence américaine des médicaments, la FDA, a accordé ce statut, qui permet d’accélérer les procédures d’examen, pour les patientes atteintes d’un cancer du sein de type HR+/HER2-, une forme agressive de la maladie, sur la base d’une étude appelée Monaleesa-2.
Cette étude, qui visait à évaluer la sureté et l’efficacité de ce traitement chez les femmes après la ménopause qui n’ont reçu encore aucune thérapie, a atteint ses objectifs primaires, démontrant une amélioration significative de la survie sans progression de la maladie. Ces résultats seront présentés lors d’un prochain congrès médical et serviront de base de discussions notamment avec les autorités sanitaires américaines et européennes, a précisé Novartis.
Texte : AFP / esanum
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