Le défi est réel. Pour nourrir l’ensemble de la population, il faudrait doubler la production agricole mondiale, voire la tripler sur le continent africain… Toutefois, le réchauffement planétaire actuel provoque des changements climatiques profonds. Résultat : il y aura moins de terres cultivables disponibles en 2050, qu’aujourd’hui.
Une des alternatives les plus sérieuses est d’introduire progressivement dans nos repas, la consommation d’insectes. Ces derniers, sont en effet riches en protéines, pauvres en matières grasses et nécessitent moins d’eau et d’énergie pour être produits, que l’agriculture classique. On compte par exemple, le même nombre de calories dans une portion de grillons, que dans une entrecôte !
Toutefois, si les insectes font déjà partie du régime alimentaire d’un grand nombre d’habitants de la planète, notamment en Inde, quelques problèmes subsistent :
Très peu d’études ont été menées sur le sujet, mais les risques sur la santé sont réels : outre le venin qui peut se retrouver sur les insectes, des traces de produits chimiques (pesticides par exemple) peuvent aussi être observées)
C’est pourquoi les autorités européennes réalisent des recherches pour en savoir plus sur la consommation d’insectes, afin de pouvoir envisager un cadre formel à la production à grande échelle d’insectes comestibles. Aujourd’hui, il existe en effet un flou juridique sur la vente d’insectes comestibles ; dont profitent quelques entreprises pionnières, comme la startup française Jimini’s, qui commercialise des insectes comestibles destinés à être consommés à l’apéritif.
En conclusion, il faudra donc attendre encore un peu, pour voir des insectes dans nos assiettes !