C’est le nouveau crédo des startups de la Silicon Valley. Vaincre la mort en devenant des humains augmentés. Elon Musk, le célèbre PDG de Space X a notamment annoncé la création d’une nouvelle start-up nommée Neuralink, visant à construire une interface personne-machine dans le cerveau.
Un premier produit serait commercialisé d’ici à 2021.
Google est lui aussi engagé dans cette course. L’entreprise souhaite prolonger l’espérance de vie de 10 à 20 ans d’ici l’année 2035. Selon les experts de la firme californienne, l’humanité atteindre dès 2045, « la singularité technologique » ; autrement dit un homme augmenté par la technologie.
Et les résultats menés par le géant américain sont encourageants : les scientifiques ont réussi à prolonger l’espérance de vie de souris de 30 %, en supprimant les cellules vieillissantes.
Pour en savoir plus, écoutez la conférence de Laurent Alexandre, médecin et fer de lance du transhumanisme en France.
Évidemment, toutes ces évolutions posent de lourds problèmes éthiques. Manipulations génétiques, eugénisme, droit à l’euthanasie ou vol de données : les risques sont nombreux. Il appartiendra ainsi aux gouvernements d’encadrer rigoureusement les expérimentations des GAFA, afin de ne pas risquer de mettre en péril les individus.
Quid également de l’avenir du système de soins ? Le big data et le transhumanisme va-t-il tuer notre système de santé ou le sauver ?
En France, une « task force » sur la question a été nommée et réalisera « l’ensemble des actions conduites en matière de numérique en santé », afin d’atteindre les trois « objectifs stratégiques » que s’est fixé le gouvernement pour « d’ici 2022 » :