Le Dr Peever, de l’Université de Toronto, a réussi à identifier les cellules responsables de l’état de rêve, un état qui survient lors de la phase de sommeil paradoxal. En contrôlant ces cellules chez des rongeurs, l’équipe de chercheurs a déclenché une transition rapide vers le sommeil paradoxal. Une information qui met la lumière sur les troubles du sommeil et établit un lien avec des maladies neurodégénératives.
« Nous avons observé que plus de 80% des personnes souffrant de troubles du sommeil paradoxal développaient éventuellement des synucléinopathies, telles que la maladie de Parkinson et la démence avec corps de Lewy. Notre recherche suggère que les troubles du sommeil peuvent être un signe d'alerte précoce de maladies qui peuvent n'apparaître que quelque quinze ans plus tard dans la vie » explique le Dr Peever.
Des résultats prometteurs qui pourraient mener à une véritable stratégie de neuroprotection, bien qu’une prévention précoce prendrait des années à mettre en place.
« Tout comme nous le voyons chez les personnes ayant une prédisposition au cancer, le diagnostic des troubles du sommeil paradoxal pourrait nous permettre de proposer aux individus des mesures préventives pour les maintenir en bonne santé, avant qu'ils ne développent des troubles neurologiques plus graves. »