Après un recul des dépenses en 2012 et 2013, 2014, a représenté une “année de rupture” avec une augmentation de 845 millions d’euros, “mais elle ne témoigne pas d’une dérive de la prescription”, a assuré l’Assurance maladie lors d’une conférence de presse.
“Elle résulte exclusivement de l’arrivée de nouveaux antiviraux d’action directe (NAAD) dans le traitement de l’hépatite C”, a-t-elle précisé.
Les dépenses des médicaments délivrés dans les pharmacies, hors rétrocession (vente au public de médicaments par les établissements de santé, notamment le traitement contre l’hépatite C), ont diminué de 1% en 2014, même si le volume des prescriptions a, lui, augmenté de 0,7%.
La baisse des prix des médicaments et le développement des génériques, qui a permis de réaliser 1,7 milliard d’euros d’économies, expliquent pour partie cette diminution, selon elle.
Le taux de substitution du médicament princeps par un générique a atteint 83,3% et “a vocation à encore progresser”, a souligné le directeur générale de l’Assurance maladie, Nicolas Revel.
Outre les traitements contre l’hépatite C et le cancer, les médicaments dont les remboursements augmentent le plus sont les antirhumatismaux (+10,9% par rapport à 2013) et les antidiabétiques (+3,3%).
Texte et crédits photos : AFP