Réalisée par l’Association François-Aupetit (AFA) et le CHU de Nancy, cette enquête, effectuée avec l’aide 1211 patients souffrant de Mici, est la première à s’intéresser à la qualité de vie des personnes atteintes de la maladie de Crohn ou de recto-colite hémorragique (RHC), les deux étant regroupées sous le terme de MICI.
Les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin se caractérisent par des inflammations de la paroi d’une partie du tube digestif et provoquent des douleurs abdominales, diarrhées, pertes d’appétit, amaigrissements et un sentiment de fatigue. Les personnes atteintes de ces symptômes disent avoir une qualité de vie détériorée à cause de leur maladie et une partie d’entre elles ont été interrogées afin de mieux comprendre ce qu’elles vivent au quotidien.
Parmi l’ensemble des réponses, plus de la moitié, soit 53,1 %, rapportent avoir une faible qualité de vie. Ils sont 46,8 % à ressentir « une sévère fatigue » et 48,9 % parlent de syndromes dépressifs.
Selon un des auteurs de cette enquête, Pr Laurent Peyrin-Biroulet, gastro-entérologue au CHU de Nancy : « Environ un tiers des malades interrogés déclarent souffrir d’anxiété et près d’un tiers se disent handicapés par leur Mici dans leurs activités quotidiennes”. Et l’association François Aupetit d’ajouter : “Certains patients modifient leur parcours professionnel à cause de leur maladie, et doivent aménager leurs horaires dans l’objectif de pouvoir travailler le plus normalement possible”.
La journée mondiale des Mici, ce mardi 19 mai, sera donc l’occasion de s’intéresser à ces personnes souvent ignorées mais aussi de mieux informer le grand public sur ces pathologies.
Source : AFP