Évidemment, ces associations partagent l’idéal d’une meilleure éducation en médecine. Au cœur de l’actualité pour ces associations : les mauvaises conditions pendant les études et comment y faire face. C’est le cas notamment en France, avec l’ANEMF, l’association des étudiants de médecine en France, qui se bat pour supprimer les épreuves nationales classantes.
Toutes les associations se rencontrent plusieurs fois par an et les grandes réunions européennes et internationales ont lieu au moins annuellement. Ensemble, les étudiants évoquent des sujets très sérieux ; comme le suicide chez les étudiants en médecine, qui est élevé, ou encore le changement du curriculum. À côté de tout ce qui concerne leurs études, les étudiants discutent aussi des problèmes des différents systèmes de santé et expriment leurs opinions politiques à l’écrit. Ils envoient régulièrement des représentants aux grands évènements de l’OMS.
Toutes les associations s’occupent de l’amélioration de leur propre système scolaire national. Les étudiants demandent une meilleure éducation pour le bien du patient, au final.
Beaucoup de ces associations ont aussi développé des projets en parallèles de leur objectif initial.
On notera par exemple l’action que mène l’association (IFMSA Standing Committee on sexual & reproductive Health) pour une éducation sexuelle des adolescents conduite par les jeunes étudiants, qui sont plus proches des élèves par rapport à l’âge ; ce qui rend la communication plus simple. Les élèves osent poser plus de questions — un projet avec beaucoup de succès, très demandé par les écoles.
Outre la prévention du tabagisme — deuxième sujet traité par la plupart des associations — le don d’organes est sujet récurrent. Il joue notamment un grand rôle chez la BVMD (« Bundesvertretung der Medizinstudierenden in Deutschland eV ») car le taux de donneurs est particulièrement bas en Allemagne, en comparaison avec d’autres pays européens comme l’Espagne.
Mais le grand sujet commun reste les conditions pendant les études et à partir de l’internat. Les stages non rémunérés sont notamment un grand débat chez les étudiants allemands. En efft, lors de leur dernière année de médecine, les jeunes médecins allemands passent l'année à l’hôpital et ce stage n'est souvent pas payé du tout.
Un travail précieux mené par ces associations, quand on sait que la pression chez les étudiants en médecine est très forte, et que les conditions pour y accéder se durcissent au fil des années.