La semaine dernière, l’InVS a constaté une augmentation du nombre de passages aux urgences et de visites de SOS Médecins pour bronchiolite ainsi qu’ “une activité plus intense (…) comparée à celle des deux saisons précédentes à la même semaine”.
Dans son bulletin hebdomadaire épidémiologique diffusé mercredi, l’institut précise que l’augmentation est constatée sur l’ensemble du territoire métropolitain mais qu’elle est “particulièrement marquée en Ile-de-France, dans le Nord, dans l’Ouest et le Sud-Ouest”.
Le docteur Daniel Lévy-Bruhl, responsable de l’Unité infections respiratoires et vaccinations de l’InVS, a commenté ce constat en précisant : “On n’est pas dans une situation d’alerte”, mais “l’épidémie est plus précoce que les deux années précédentes”. Ajoutant que l’épidémie de bronchiolite “est d’ampleur au moins aussi importante que celle des deux années précédentes et il se pourrait bien qu’elle soit même plus importante”.
Dans le détail, l’institut précise que “dans 550 services représentant environ 89% des passages aux urgences en France métropolitaine, le nombre de passages pour bronchiolite est de 3.394, dont 1.151 hospitalisations (39% des hospitalisations de nourrissons de moins de deux ans toutes causes), soit 48% de plus que la semaine précédente”.
SOS Médecins a, dans un communiqué séparé, estimé que “le dépassement du seuil épidémique de bronchiolite a été franchi le 28 octobre”. L’association a utilisé la base de données de l’Institut de Recherche pour la valorisation des données de santé (Irsan) pour parvenir à ces conclusions. Elle a par ailleurs ajouté, que “depuis cette date, l’épidémie de bronchiolite s’intensifie fortement” et que “Dans de rares cas, généralement chez les nourrissons de moins de 3 mois, la bronchiolite impose l’hospitalisation”.
Texte : AFP / pg
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