Dans cette enquête, Générations Futures s’est intéressé à 29 fruits et 33 légumes, qui ont été analysés pour détecter des traces de pesticides.
"Pour les fruits, nous avons pu constater, en moyenne, la présence de résidus de pesticides quantifiés dans 72,6% des échantillons analysés", explique l’ONG.
« En moyenne, 89% des échantillons de raisins présentaient des marques de pesticides, 88,4% pour des clémentines ou mandarines et 87,7% des cerises », rapporte l’AFP.
Pire, certains fruits dépassaient les limites autorisées par la Direction générale de la répression des fraudes (DGCCRF), comme pour les cerises (6,6% des échantillons) ou encore les mangues et papayes (4,8%).
Côté légumes, les résultats sont légèrement plus encourageants : 41,1% avaient des traces de pesticides et 3,5% des échantillons montraient des résidus supérieurs aux limites maximales.
Les pesticides sont un véritable fléau car ils contiennent des perturbateurs endocriniens, qui viennent perturber le système hormonal. Certaines études avaient même soulevé l’hypothèse d’un lien entre pesticides et autisme.
Le gouvernement d’Edouard Philippe souhaite prendre des mesures pour réduire les produits phytopharmaceutiques dans l'agriculture. De leurs côtés, les agriculteurs veulent lancer un label "zéro résidu de pesticides", différent du bio. Chaque produit ne pourra pas présenter plus de 0,01 mg de pesticide au kilo.
En attendant, il est important de privilégier l’alimentation biologique tout en prenant soin de laver ses fruits et légumes.