La molécule dope le système immunitaire afin qu’il attaque les cellules cancéreuses. Environ 40% des 655 malades participant à l’essai étaient encore en vie trois ans après le diagnostic alors que le taux de survie à trois ans avec les anciens traitements contre le mélanome, notamment la chimiothérapie étaient de 10 à 20%. L’American Society of Clinical Oncology (ASCO), quant à elle, a indiqué qu’avant 2011 et l’apparition du premier traitement du mélanome par immunothérapie, l’espérance de vie après le diagnostic était inférieur à un an.
Les patients ont pris le Keytruda pendant un peu plus de onze mois, la durée médiane de la survie a été d’environ deux ans et 15% ont eu une rémission complète. Le Dr Don Dizon, un porte-parole de l’ASCO a souligné qu'”En l’espace de quelques années ces thérapies ont vraiment transformé les perspectives des patients atteints d’un mélanome et également de nombreux autres cancers difficiles à traiter”.
Les traitements d’immunothérapie bloquent une protéine appelée PD-1 qui se trouve sur les lymphocytes T, afin que celles-ci puissent détruire les cellules cancéreuses. Les bienfaits de ces nouveaux traitements ne se limitent pas au mélanome, ils se sont montrés également prometteurs contre d’autres types de cancer notamment du poumon. Néanmoins ces nouveaux traitements sont très coûteux.
Texte : AFP / pg
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