Le projet LIFE à Leipzig, une université qui renouvelle ses ressources

Pendant mon stage, j’ai souvent entendu évoquer le « projet LIFE » à Leipzig, car beaucoup de médecins du CHU y consacrent de leur temps. Ce projet est au coeur de la recherche à l’université en ce moment et, ce, depuis 2009 : il s’agit du « centre de recherche lipsien* sur les maladies de civilisations ». Ce qu’il faut comprendre par « maladies

Pendant mon stage, j’ai souvent entendu évoquer le « projet LIFE » à Leipzig, car beaucoup de médecins du CHU y consacrent de leur temps. Ce projet est au coeur de la recherche à l’université en ce moment et, ce, depuis 2009 : il s’agit du « centre de recherche lipsien* sur les maladies de civilisations ».

Ce qu’il faut comprendre par « maladies de civilisation », sont toutes les maladies qui, malgré les progrès en médecine actuels,sont de plus en plus fréquentes. Cela concerne donc des pathologies comme le diabète, l’obésité, les infarctus, les démences,  la dépression etc.

Grosso modo, ce projet regroupe plus de 250 chercheurs, inclut environ 26000 personnes, du nouveau-né à la personne âgée et cherche à rassembler le plus de données possibles sur le développement de la personne, ses facteurs génétiques et endocriniens. En entrant dans cette étude, chaque personne va avoir droit à une sorte de check-up complet, en répondant à de multiples questions et en se soumettant à de très nombreux examens médicaux (fond de l’œil, examen dentaire, échographie cardiaque, évaluation de la répartition de la graisse corporelle, prises de sang, IRM cérébrale, etc.). La prise en charge d’une personne à travers ce parcours prend  4 à 5 heures, et les examens sont modulés en fonction de la tranche d’âge. Les enfants et adolescents inclus doivent revenir chaque année et  pour une période de 10 ans, afin que leur croissance soit observée et notée.

Les données recueillies sont directement analysées (prises de sang, taille/poids,…), ou bien vont s’ajouter à des bases de données génétiques pour de plus amples explorations, et des échantillons sont également congelés dans l’attente d’analyse avec de meilleurs moyens dans l’avenir. Ces données rassemblées fondent alors une base considérable d’informations sur les facteurs entrant en compte dans l’émergence de maladies liées à l’environnement, aux habitudes de vie, aux facteurs psychosociaux, à l’éducation, à la génétique etc.

Les médecins et chercheurs sont très enthousiastes et considèrent cette étude comme l’observation de la variabilité humaine sous un regard médical. Ils espèrent beaucoup de l’analyse de ces données par la génération à venir, afin que celle-ci parvienne à un « mieux-vivre », ayant réussi à acquérir une meilleure connaissance de soi, de ses susceptibilités et résistances grâce à ce projet de vie – LIFE.

*de Leipzig

Sources :

//life.uni-leipzig.de/en/life_health_care_study.html

lucie-jacques

Chronique d’une étudiante en médecine française en Erasmus en Allemagne.

Partir en Erasmus pendant des études de médecine c’est possible ! Lucie, étudiante en troisième année de médecine (FGSM3) a quitté la France en octobre pour étudié 2 semestres à Leipzig. Depuis son départ elle nous raconte chaque semaine ses aventures. Au fil de ses récits Lucie nous partage des expériences souvent dépaysantes, qui prouvent que la pratique médicale est différente d’un pays à l’autre.
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