Ainsi, elle dénonçait lundi 16 janvier au micro RTL les candidats qui voulait faire exploser le système de santé en déclarant, précisant qu’elle ne souhaitait pas “casser la sécurité sociale” et proposant la mise en place d’une carte biométrique, qui permettrait de lutter contre la fraude sociale. La candidate a par ailleurs déclaré qu’elle ne pensait pas que la coercition à l’installation des médecins soit possible, proposant la mise en place de stage d’internat et d’incitation fiscale pour les médecins partant à la retraite…
Celle qui se dit “privilégier les Français” a par ailleurs annoncé que “la gratuité d’un certain nombre de services publics devrait être conditionnée à un délai de carence. Quelqu’un qui arrive de manière légale en France devra attendre un certain temps avant de bénéficier, par exemple, du remboursement des soins. Cela pourrait être deux ans par exemple.”
Une proposition à laquelle, le Président de l’UFML, le Dr. Jerôme Marty s’est empressé de répondre dans une vidéo publiée le jour même sur Youtube. Dans cette vidéo il déclare ainsi : “Marine, j’suis médecin, j’peux pas te laisser dire ça, parce que nous on soigne tout le monde. On soigne les blancs, on soigne les noirs, on soigne les jaunes, on soigne les bleus s’il y en a, les rouge… que sais-je, tout le monde.” Si le ton de la vidéo se veut amical, le message est sans équivoque : le médecin est contre les propositions de Marine Le Pen. Et il assure ne pas être le seul à être de cet avis: « Si tu arrives au pouvoir, ce que personnellement je ne souhaite pas, dis-toi bien une chose : aucun médecin de France n’appliquera ce genre de choses”.
Pour rappel, chaque médecin prononce le serment d’Hippocrate et déclare alors : “Je dirigerai le régime des malades à leur avantage, suivant mes forces et mon jugement, et je m’abstiendrai de tout mal et de toute injustice.”
Texte : esanum / pg
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