Le Nutri-score officiellement déployé sur les emballages

5 lettres et 5 couleurs pour vous aider à mieux consommer. Le déploiement du Nutri-score sur les emballages de la grande distribution a été acté par Agnès Buzyn, le 31 octobre dernier.

5 lettres et 5 couleurs pour vous aider à mieux consommer.
Le déploiement du Nutri-score sur les emballages de la grande distribution a été acté par Agnès Buzyn, le 31 octobre dernier.

Un indicateur de qualité nutritionnelle

Son arrivée était prévue depuis le quinquennat de François Hollande, par l’ancienne ministre de la Santé, Marisol Touraine, qui avait décidé d’adopter ce système visuel comme repère nutritionnel.
Le but ? Lutter contre les mauvaises habitudes alimentaires et notamment la consommation d’aliments trop gras, trop sucrés et trop salés. Il s’agit donc d’un acte important contre « l’alimentation déséquilibrée et le surpoids, deux facteurs de risque majeur des cancers et des accidents vasculaires », a insisté Agnès Buzyn.

En pratique, cet indicateur sera présenté en face avant de l'emballage pour donner en un clin d’œil, un aperçu de la qualité nutritionnelle du produit. Le Nutri-score ne remplace donc pas la liste des ingrédients, située au dos des packagings.

Cet outil permettra également de lutter contre les mauvaises habitudes et les travers du marketing, comme les céréales dont les marques vantent les mérites, mais qui sont en réalité, trop sucrées.

Une démarche facultative pour les distributeurs

Malheureusement, cette décision reste au bon vouloir des industriels. « L’adhésion à cette démarche repose sur le volontariat des entreprises de l’agroalimentaire et des distributeurs » a souligné la ministre de la Santé. D’importants acteurs de l’agroalimentaire et de la grande distribution ont déjà franchi le pas, notamment Auchan et Intermarché. Toutefois, on peut espérer que le Nutri-score se généralise d’ici les années à venir, pour nous aider à manger plus sainement.

Envie d’en savoir un peu plus ? Découvrez notre interview de la docteur Chantal Julia, lors du Congrès de la Médecine Générale 2017.