Pourtant cet objet singulier est en réalité, une cigarette électronique. Et pas n’importe laquelle. Derrière ce design futuriste se cache la vapoteuse la plus plébiscitée aux États-Unis. Elle s’est accaparée en quelques années 68 % du marché US. Célèbre particulièrement chez les jeunes, la marque envisage sérieusement de s’étendre à l’international.
Problème, sa communication très léchée est accusée d’avoir fait tomber des jeunes dans le tabac. En effet, la marque a bien compris l’intérêt du branding à la Apple, mais aussi de la variété des goûts disponibles.
Rapidement, la communauté scientifique s’insurge. L’affaire arrive ainsi aux oreilles de la Federal Drug Administration (FDA) qui demande alors à la société de lui communiquer des documents internes sur sa stratégie de marketing vis-à-vis des jeunes et des études sur le potentiel addictif de ses produits.
Suivra une version allégée en nicotine (-40 %) pour deux de ses saveurs — une gageure pour les médecins, qui prônent plutôt une réduction drastique du niveau de la nicotine, à -95 %, par exemple.
Pour la majorité de nos concitoyens, vapoter est une voie temporaire vers l’arrêt définitif du tabac nous apprend un sondage réalisé pour le Figaro en mai dernier. Pourtant, plusieurs études montrent que la cigarette électronique permet de réduire sa consommation, mais reste globalement inefficace pour l’arrêt du tabagisme.
Et si la consommation de tabac diminue en France, elle reste un problème de santé majeur pour notre pays : d’où l’inquiétude des médecins face à une marque de cigarettes éléctroniques cool et branché, qui pourrait faire des ravages chez nos ados. Affaire à suivre.