Jeudi, le principal syndicat de généralistes, MG France a annoncé dans un communiqué qu’il se ralliait à la CSMF, la FMF, le SML et le Bloc à l’occasion de ce mouvement de protestation. Déclarant ainsi que “La mobilisation doit se poursuivre contre l’obligation du tiers payant (dispense d’avance de frais) le 13 novembre” de “afin de maintenir l’unité syndicale”.
À partir du 16 novembre, le projet de loi santé de la ministre Marisol Touraine sera examiné en deuxième lecture à l’Assemblée national et c’est à cette occasion que les syndicats comptent faire entendre une dernière fois leur mécontentement.
La CSMF, principale organisation (généralistes et spécialistes), avait appelé à “un mouvement unitaire” de fermeture des cabinets en début de semaine pour une “journée santé morte”. Les trois autres syndicats représentatifs avaient également prévu, depuis longtemps, de se mobiliser pour le retour du texte de Marisol Touraine dans l’hémicycle, pour un nouvel examen par les députés.
Jean-Paul Hamon, le président de la FMF a expliqué à l’AFP que “Cela risque d’être un vrai blocage sanitaire”, ajoutant que des “grèves des gardes” étaient prévues les 14 et 15 novembre, avant une manifestation devant l’Assemblée nationale le 16, “et plus si affinités”.
Cela fait plus d’un an que les médecins libéraux contestent le projet de loi santé qui menace, selon eux, leur indépendance, notamment en leur imposant le tiers payant généralisé d’ici à 2017. Tous leurs syndicats, en dehors de la CSMF, avaient déjà appelé à la fermeture des cabinets du 3 au 6 octobre et selon l’Assurance Maladie, la grève avait atteint un “point culminant” le 5.
Texte : AFP / pg