L’iode est impliqué dans la production des hormones thyroïdiennes. L’alimentation des femmes enceintes et mamans allaitantes doit contenir environ 50% d’iode de plus que celle des autres femmes. L’OMS leurs recommande, par ailleurs une consommation quotidienne de 250μg.
Il est scientifiquement prouvé qu’une carence modérée à sévère en iode durant la grossesse peut impacter le développement neurologique du bébé.
L’étude a été réalisée sur 459 femmes enceintes, non-fumeuses, vivant dans deux régions de Suède. Les participantes n’avaient ni diabète, ni maladies thyroidiennes. Afin de déterminer les taux d’iode les chercheurs ont collecté des échantillons d’urine durant les trois trimestres de la grossesse.
La plus grande partie de l’iode absorbé par l’organisme étant évacuée dans l’urine, mesurer sa concentration urinaire est un indicateur fiable de sa présence dand l’organisme. Les résultats publiés par les chercheurs montrent que la concentration de l’iode urinaire médiane dans le groupe étudié est de 98 μg/l. Ce qui est bien inférieur au minimum recommandé de 150 μg/l. D’après le Dr. Granfors ces résultats témoignent de la nécessité de la mise en place d’actions ciblées pour sensibiliser la population sur les risques liés à une carence en iode durant la grossesse.
Ces résultats sont d’autant plus intéressants, qu’ils reflètent une situation globale. En effet, selon l’OMS, 35 % des habitants de la planète souffriraient d’un apport insuffisant en iode et s’exposent ainsi aux risques associés à cette carence.
Texte : esanum / gm
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