L’interface neuroprosthétique ainsi créée a permis à des primates de retrouver l’usage de leurs membres inférieurs. Les résultats ont été publiés le 9 novembre dans Nature.
Le système est appelé «interface cerveau-moelle épinière», il se compose de deux implants, l’un est fixé dans le cerveau et l’autre est fixé sous la lésion. Le premier sert à enregistrer et décoder les intentions motrices alors que le deuxième transmet les mouvements commandés par le cerveau. Tous les deux sont reliés entre eux par un système sans fil et ont permis de court-circuiter la lésion, rétablissant ainsi la communication entre le cerveau et la moelle épinière.
Ces résultats préliminaires sont encourageants et ouvrent de nouvelles perspectives pour les humains. La neurochirurgienne Jocelyne Bloch dirige le département de neurochirurgie fonctionnelle du Centre hospitalier universitaire de Lausanne (CHUV). Elle a commencé une étude clinique de faisabilité afin de tester les effets thérapeutiques de cette interface chez les personnes atteintes d’une lésion de la moëlle épinière.
Texte : esanum / pg
Photos : Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL)