DoctiPharma propose l’achat de produits pharmaceutiques sans ordonnance, vendus et expédiés par les pharmacies françaises. L’ambition du groupe de presse Lagardère Active était lors de son lancement en novembre 2014, d’en faire le “référent” de la pharmacie en ligne.
Dans un communiqué, l’Union des groupements de pharmaciens d’officine (UDGPO) “se félicite” que le Tribunal de commerce de Nanterre lui ait donné raison, car “cette société commerciale n’a pas qualité de pharmacien d’officine et ne peut exercer cette activité, ni comme vendeur, ni comme intermédiaire dans la vente de médicaments”.
En effet, si depuis 2013 la vente en ligne de médicaments vendus sans ordonnance est autorisée, elle est limitée aux pharmaciens inscrits à l’Ordre national des pharmacien. En conséquence, seules les pharmacies peuvent pratiquer l’activité.
L’Autorité de la concurrence déclarait en avril dernier, qu’1,34% des officines françaises avaient développé la vente en ligne de médicaments. Ainsi, “sur 22.401 officines recensées au 1er janvier 2015, seules 301 ont développé un site internet”, soit “dix fois moins qu’en Allemagne”.
Un porte-parole de Lagardère Active a déclaré à l’AFP, que le groupe “prend acte” de la décision du tribunal et dira “dans les prochains jours” s’il compte interjeter appel ou non. Estimant, que “cette décision interdit la possibilité de développer une grande plateforme française mise au service des pharmaciens, ce qui aura pour effet de favoriser des plateformes de vente opérant depuis l’étranger”.
Texte : AFP / esanum
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