L’analyse est basée sur 174 études publiées entre 1980 et 2016 portant sur l’exercice physique totale et au moins l’une de ces cinq pathologies. L’équivalent métabolique de l’effort (MET) est la mesure utilisée par les chercheurs. D’après eux, la plupart des gains de santé, avec de fortes réductions de risque de maladie requièrent au moins une activité soutenue (3.000 à 4.000 MET minutes par semaine). L’OMS recommande quant à elle, de dépenser au moins 6 fois l’énergie d’une personne qui reste assise pendant 100 minutes par semaine.
Une personne peut atteindre les 3000 MET minutes par semaine en intégrant différents types d’activité physique dans sa routine quotidienne. Par rapport à une existence passée sur le canapé, un niveau d’effort physique de 8.000 MET minutes réduit de plus de 20% le risque de diabète et de cancer du sein. Ce risque diminue de plus d’un quart pour le cancer du côlon, les maladies cardiaques et accidents vasculaires cérébraux. Flâner tranquillement brûle deux fois plus d’énergie que de rester assis. Laver les vitres, passer l’aspirateur ou un jogging vigoureux respectivement 3 fois et 8 fois plus.
Le professeur Philippe Autier relève auprès de l’AFP que “L’étude du BMJ reste une approximation quantitative, même si la démarche est originale” et les données utilisées sont “très disparates”. Elle ne permet, par exemple, pas, de dire si des réductions de risque seraient différentes avec une activité physique intense de courte durée ou une activité plus légère mais plus longue. Pour l’expert, le message à retenir c’est qu’en augmentant les efforts physiques, les gains de santé peuvent croitre rapidement.
Texte : AFP / esanum
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