Étude de médecine: une réalité pas toujours évidente, par Lucie

Et bien voilà, cette deuxième semaine en gynécologie s’est terminée, et avec elle les UaK de ce premier semestre ! Dans la semaine, nous avons eu un petit séminaire, des visites de patientes et une matinée au bloc opératoire.

Et bien voilà, cette deuxième semaine en gynécologie s’est terminée, et avec elle les UaK de ce premier semestre !

Dans la semaine, nous avons eu un petit séminaire, des visites de patientes et une matinée au bloc opératoire. J’y suis allée seule, car les autres étudiants de mon groupe avaient des examens à préparer ce jour-là.

J’avais, un peu naïvement je l’avoue, espéré pouvoir assister à un accouchement, par « voie basse » ou par césarienne. Une naissance a toujours ce côté magique, plein d’espoir. Lorsqu’on arrive en chirurgie, dans nos cours et à notre niveau,on se dirige dans un bloc et y observe les opérations successives réalisées, on ne va pas non plus choisir ses opérations ! Finalement j’ai tout d’abord assisté à l’opération d’un myome (tumeur musculaire) utérin, opération, qui n’a malheureusement pas abouti à l’extraction complète de la tumeur. Les deux opérations suivantes, qui ont eu lieu dans le bloc où je me trouvais, étaient des IVG. Sur le coup, on en regrette presque de s’être déplacer jusqu’à l’hôpital ce matin-là. Ce fût bien sûr très intéressant, mais c’est assez dur d’assister à l’échec d’une opération, puis à des interruptions de grossesse. Confrontation aux challenges et dilemmes de la chirurgie et du monde médical!

Dans le courant de la semaine, nous avons également eu un cours de pratique à la Lernklinik, afin de s’exercer à l’examen gynécologique. Nous avons pu effectué la palpation de seins sur des mannequins afin d’y repérer différentes pathologies, puis nous nous sommes aussi  entraînés à faire des frottis à l’aide d’un spéculum.

Le dernier jour, nous avons tous eu une évaluation orale, par le biais d’un exposé dont le thème avait été imposé à chacun. Ce moyen d’examiner est très intéressant, car il permet d’approfondir ses connaissances sur un thème bien précis et de récapituler avec les autres les sujets abordés durant cet UaK !

Maintenant, place à 3 semaines de cours intensifs en médecine d’urgence ! Cela promet d’être passionnant, surprenant, enrichissant et encore une fois un condensé de pratique !


lucie-jacques

Chronique d’une étudiante en médecine française en Erasmus en Allemagne.

Partir en Erasmus pendant des études de médecine c’est possible ! Lucie, étudiante en troisième année de médecine (FGSM3) a quitté la France en octobre pour étudié 2 semestres à Leipzig. Depuis son départ elle nous raconte chaque semaine ses aventures. Au fil de ses récits Lucie nous partage des expériences souvent dépaysantes, qui prouvent que la pratique médicale est différente d’un pays à l’autre.
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