Une étude, dont les résultats ont été rendu publics en janvier, s’est intéressée à la qualité de vie des suédoises malades de l’endométriose en fonction de leur âge. L’étude intitulée : “Age-Related Differences in Quality of Life in Swedish Women with Endometriosis” (doi:10.1089/jwh.2015.5403) est une étude observationnelle, à laquelle 800 femmes ont participé.
Les participantes sont soit des membres de l’association “Endometriosis Association”, soit les patientes de cinq centres gynécologiques suédois. Toutes ont reçu un questionnaire, incluant le test SF-36 (Questionnaire court d’étude de la santé), permettant d’évaluer la qualité de vie. Le questionnaire a été évalué en statistique descriptive et la partie SF-36 en accord avec la méthodologie standard. Les résultats obtenus ont été comparé à un échantillon de la population générale suèdoise d’âge et sexe correspondants. 56% des questionnaires ont été rendu et 96% d’entre eux étaient valides pour l’analyse (soit 431 questionnaires).
Grâce aux données analysées, les chercheurs sont arrivés à la conclusion, que de manière générale, les femmes souffrant d’endométriose avaient une qualité de vie bien inférieure au reste de la population féminine suédoise. De plus, la qualité de vie varie en fonction de l’âge des femmes. Ainsi, les plus jeunes femmes ressentent plus de symptômes et ont une qualité de vie inférieure aux femmes plus âgées.
Pour les chercheurs, ces observations témoignent de la nécessité de concentrer plus de ressources sanitaires sur l’endométriose, en particulier chez les patientes les plus jeunes. En France, la gynécologue Chrysoula Zacharopoulou, spécialiste de l’endométriose, mène en ce moment une campagne pour que l’endométriose ne soit plus une maladie taboue, campagne à laquelle Julie Gayet et Imany participent également.
Texte : esanum / pg
Photo : designer491 / Shutterstock