Malgré cette baisse importante, le rapport assure qu’il faudrait renforcer les dépistages en contrôlant simultanément les hépatites C et B, ainsi que le VIH, notamment pour les hommes âgés entre 18 et 60 ans. En effet, ces derniers seraient les plus touchés par cette infection et apparaissent comme étant ceux qui ignorent le plus leur infection. Selon les scientifiques, il faudrait donc leur imposer un dépistage au moins une fois dans leur vie, à côté de ceux plus ciblés.
Les conclusions de cette étude appuient les propos tenus dans un autre rapport réalisé en 2014. Il avait été remis à la ministre de la santé, Marisol Touraine, afin qu’une prise en charge de ces contrôles soit mise en place, chose qui devrait se faire prochainement.
En 2004, près de la moitié (43,4 % ) des 230 000 malades ignoraient être porteurs du virus (VHC). En 2014, les études ont montré, que ce chiffre était tombé à 75 000 concernant les hommes âgés entre 18 et 80 ans. Une baisse conséquente mais encore trop faible puisque la guérison spontanée de l’infection aiguë par le VHC n’est que de 30 à 40 %.
Un vaccin est déjà sur le contre l’hépatite B est déjà sur le marché, mais pas pour l’hépatite C. De ce fait, seule une intensification des dépistages représente une solution pour diminuer encore le nombre de personnes non diagnostiquées. Cela pourrait qui plus est, déboucher sur de nouveaux traitements plus efficaces.
Source et photo : AFP / pg