Ce processus appelé « Evolutionary dynamics » permet d’observer comment les mutations malignes évoluent dans les cellules sternales et non sternales des cancers colorectaux et intestinaux.
En effet, quand les cellules se divisent et se reproduisent, les nouvelles cellules créées peuvent être différentes de la cellule originale. Cette caractéristique peut avoir un impact significatif sur l’évolution du cancer, de façon positive ou négative. C’est là que les mathématiques interviennent en aidant à prévenir le comportement de ces cellules. Grâce à ces formules, on pourrait également prévoir l’émergence de cellules cancéreuses.
« Pouvoir prévoir l’évolution des cancers est un facteur clé du traitement, car en les connaissant mieux, nous pouvons mieux les soigner » a expliqué Siv Sivaloganathan, un membre de l’Université de Waterloo, qui a participé à l’étude. Une information importante, car le cancer est aujourd'hui une des maladies les plus importantes au niveau mondial et un poste de dépense très important pour les systèmes de santé. Mieux paramètrer le traitement, c'est aussi adapter les ressources et être plus efficace.
Si ces formules mathématiques prouvent leur efficacité, elles pourront être appliquées à d’autres champs de la science, comme la génétique, l’écologie ou encore la démographie. La psychohistoire d’Asimov n’est plus très loin...