La préfecture confirmé une information parue dans plusieurs médias locaux et indiqué : “Un lot de 2.500 canards a été abattu le 11 août dans une exploitation de Sévignacq (Pyrénées-Atlantiques) près de Pau”. Précisant que “Le virus dépisté à Sévignacq est faiblement pathogène, mais le principe de précaution s’applique”.
Le principe de précaution consiste à abattre l’ensemble des oiseaux présents dans l’élevage, afin d’éteindre la source de virus. Cela permet d’éviter la propagation, car en se propageant le virus peut subir une mutation génétique et devenir hautement pathogène. Il existe deux types de virus d’influenza aviaire selon leur pouvoir pathogène. Les hautement pathogènes (comme ceux dépistés durant l’hiver) entraînent de fortes pertes dans les élevages. Les faiblement pathogènes, eux, s’accompagnent de peu ou pas de symptômes. Les autorités rappellent par ailleurs l’absence de risque de contamination de l’homme, que ce soit au contact direct des canards ou par la consommation de viande du canard.
Une zone réglementée a été instaurée autour du foyer de Sévignacq. Dans cette zone, des mesures de restriction des mouvements d’oiseaux, de protection des élevages et des visites sanitaires ont été mises en place.
Texte : AFP / pg
Photo : AFP