Dépression, addictions, burnout ou suicide seraient en effet plus fréquent chez les professionnels de la santé. Une profession à risque donc comme le montrent les gestes désespérés des professionnels de la santé, comme celui d’un interne en dermatologie, il y a quelques jours, à Paris.
Chaque année, selon France Culture, c’est une cinquantaine de professionnels de la santé, qui mettent fin à leurs jours. Enfin, les études montrent que le taux de suicide chez les femmes médecins est 6 fois supérieur à la normale.
Chez les jeunes médecins, le constat est encore plus noir, comme le démontrent les résultats de l’Enquête Santé Mentale des Jeunes Médecins, réalisée par l’ANEMF : 66% des jeunes professionnels disent souffrir d’anxiété.
Parmi les causes on retrouve des horaires à rallonge, notamment dans le milieu hospitalier, des études élitistes, la confrontation à la douleur et à la détresse sociale mais aussi parfois à la violence des patients.
Alors comment les médecins pourraient soigner leurs patients, s'ils ne sont pas eux-mêmes en bonne santé ?
Analyse en vidéo.