Le CHU de Nice et son promoteur ont annoncé que la nouveauté de ce porte-clés tenait à son ergonomie et à son autonomie de 30 jours. Le test débutera fin septembre à l’occasion d’une conférence mondiale en gérontotechnologie à Nice.
Pour Philippe Robert, spécialiste de la maladie d’Alzheimer au CHU de Nice/Institut Claude Pompidou et professeur de psychiatrie à l’université de Nice Sophia Antipolis, “C’est une bonne idée, intéressante dans la façon dont c’est présenté. On va essayer sur deux ou trois personnes pour voir si elles ne perdent pas le porte-clé”.
Ce dernier souligne aussi que si des bracelets géolocalisables existent déjà sur le marché “beaucoup de gens le refusent”. À l’inverse, “Un porte-clé peut se porter en différents endroits sur ces vêtements. C’est peut-être plus acceptable. Il y a des gens qui ne se rendent pas compte qu’ils se perdent. Leur imposer un bracelet qui tient chaud, serre, beaucoup arrivent à le rejeter”.
Le nouveau porte-clés géolocalisable est commercialisé depuis le début du mois sous le nom “Swap”. “L’innovation se trouve dans son autonomie de 30 jours obtenue grâce à la technologie Sigfox. On n’utilise pas une carte SIM de téléphone, mais de nouvelles antennes relais des messages de seulement 14 petits caractères, ce qui permet une faible consommation et à la famille de venir le recharger une fois par mois”, explique son promoteur Guillaume Eberwein. “Il se recharge en quatre ou cinq heures par induction, sans câble”.
Texte : AFP / esanum
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