Au total, quatre vidéos différentes seront mises en ligne, chacun d’elle étant le portrait décalé d’un praticien du CHU. Les deux premières ont été rendues publiques les 2 et 9 juin. Les suivantes le seront les 16 et 23 juin prochains. À l’issue de cette campagne originale, aura lieu une session web interactive le 25 juin de 17h à 20h. Au cours de celle-ci, les futurs internes pourront discuter avec les PU-PH et internes du CHU d’Angers sur twitter avec le hashtag #adopte1puph ou par mail adopte1puph@gmail.com.
Nous avons contacté Yann Bubien, le directeur général du CHU d’Angers, afin d’en apprendre un peu plus sur “Adopte 1 PU-PH”.
“C’est le paradoxe angevin qui nous a tout d’abord amenés, avec l’Université, à nous engager dans une campagne de communication ; c’est ensuite la volonté d’être entendus qui nous a conduit à utiliser un ton et des médias qui résonnent auprès des étudiants en médecine. Le paradoxe angevin, pour revenir à lui, réside dans le fait que si notre internat est très bien classé par les internes, il n’est pas en revanche privilégié par les étudiants. Par cette campagne, il s’agit tout simplement de le rendre visible et lisible ; l’objectif de notre campagne pourrait se résumer de la sorte « les meilleurs internes pour l’un des meilleurs internats ».
En effet, dès lors qu’il s’agit de choisir leur futur lieu d’exercice, les étudiants aux portes de l’internat tournent aisément leur regard vers les très grandes agglomérations ou le littoral, passant de la sorte à côté de l’excellence angevine. Cette excellence est pourtant confirmée par les internes qui, déjà engagés dans ce nouveau cycle, positionnent l’internat d’Angers parmi ceux offrant la meilleure formation. L’intersyndicat national des internes (ISNI) a récemment réalisé une enquête* interrogeant plus de 5 600 internes sur la qualité de leur formation. Sur 28 CHU classés, Angers occupe la deuxième place, juste derrière Lille. Ce classement prend notamment en considération la satisfaction des internes sur la qualité des enseignements, leur organisation, leur niveau scientifique, l’adaptation des cours à leur exercice futur.”
“Il a pour nous tout de suite été clair que, si nous souhaitions attirer les regards vers Angers et valoriser nos atouts indéniables auprès des futurs internes, il nous fallait adopter leurs codes impliquant en cela une campagne décalée. Se lancer dans cette campagne, c’était accepter de prendre un virage « communicationnel », qui au demeurant, est en cohérence avec les nouvelles pratiques qui nous sont imposées avec l’avènement des réseaux sociaux et auxquelles adhère le CHU. Bien entendu, il importait que le Doyen et le Président de CME valident à la fois le projet et son ton. Ce soutien obtenu, nos PU-PH n’ont alors eu aucune réticence à s’impliquer. Je dois dire qu’ils ont fait preuve de beaucoup d’humour en acceptant de se prêter au jeu mais leur implication est le reflet de l’adn de notre CHU et notre Université : l’excellence en proximité.
De fait, les PU-PH ayant compris tout l’intérêt de cette campagne et ayant compris qu’elle ne pouvait pas se faire sans eux, ils ont répondu présent assez facilement.
Pour les internes, nous sommes dans le même schéma ; persuadés de la qualité de leur internat, les internes angevins se sont immédiatement impliqués dans cette campagne iconoclaste et ont entrainé dans leur sillage les étudiants en médecine.”
“Dire que la politique en matière de communication digitale du CHU d’Angers se distingue de celle des autres CHU reviendrait à dire que nous sommes les seuls à avoir intégrer les médias sociaux dans nos pratiques communicationnelles. Or, ce n’est pas le cas ; nous sommes un certain nombre d’établissements de santé à avoir investi ce territoire. Il est vrai qu’à Angers nous accordons un intérêt particulier à ces nouveaux usages de communication qui font sens auprès de nos différents publics, et ce, pas exclusivement auprès des cibles jeunes relevant de la génération « dite Y ». Ils préfigurent un nouveau paradigme dans les relations « médecins/patient/établissement » mais également dans la relation « établissement/professionnels ». A Angers, nous sommes tellement convaincus qu’il faut s’approprier ces nouvelles interfaces que nous avons organisé, en décembre dernier, les HospiLike Conférences, 1res rencontres des réseaux hospitaliers ; une première édition qui a, je dois dire, rencontré un véritable succès démontrant tout l’intérêt que suscitent les RS auprès de la communauté hospitalière.”
Vous souhaitez en savoir plus ? Voici le lien vers l’événement Facebook.