“Si l’on considère à chaque fois la moyenne des cinq prix les plus bas et celle des cinq prix les plus élevés, on constate des écarts allant de 52 euros à 92 euros pour des lentilles “Biofinity multifocal”, de 70,8 euros à 122,8 euros pour des “Proclear multifocal Toric”, ou encore de 11,96 euros à 41,50 euros pour des “Soflens 59″. Les prix des lentilles de contact peuvent ainsi doubler, voire tripler d’un magasin à l’autre”, a commenté l’association.
Elle a ainsi comparé les prix de boutiques spécialisées dans l’optique et situées dans une même rue et est arrivée au constat, qu’il y a un différentiel de 1,60 entre le montant le plus bas et celui le plus élevé. Par exemple, pour le modèle de lentilles Proclear Multifocal, un client peut bien payer 95,50 euros chez Optic 2000 alors qu’il ne débourserait que 58 euros chez Optical Discount.
Comment expliquer ces différences ?
Selon CLCV, si les produits de nettoyage sont naturellement soumis aux lois de la concurrence, les lentilles sont, quant à elle, sujettes à remboursement par les mutuelles. Les opticiens ajusteraient donc leurs tarifs en fonction de la politique appliquée par les complémentaires santé.
Pour éviter une telle différence de prix, l’association propose plusieurs solutions. La première consisterait à demander aux mutuelles d’ “ajuster leur plafond de remboursement en conséquence et, plus encore, à orienter les consommateurs vers les commerçants dont les prix sont raisonnables”. Pour la seconde, CLCV appelle l’Etat à prendre également ses responsabilités en plafonnant le remboursement des lentilles de contact par les mutuelles ne serait-ce qu’en fonction des types de corrections.
Source : AFP / pg